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La marelle

Saviez-vous que...

Le tracé du jeu de marelle droite représente l’image simplifiée du plan d’une cathédrale. La marelle en colimaçon évoque une spirale de la vie. Le joueur progresse de l’origine au Paradis. Il faut éviter l’enfer et respecter un certain nombre de codes. 

La marelle propose un cheminement spirituel vers le Paradis, siège de la Lumière. Elle se pratique à cloche-pied, symbole du boiteux. Le fait de boiter signifie un défaut, une blessure spirituelle. L’âme est symbolisée par le caillou. Dans plusieurs pays dans le monde, la marelle se joue en poussant un palet (caillou ou noyau de mangue en Afrique) de case en case avec le pied. Souvent des difficultés sont imposées aux joueurs, comme de placer le palet entre le mollet et la cuisse, dans la jambe qui reste en l’air. L’âme est alors replacée dans son siège naturel, le corps. Elle ne doit pas s’échapper. La marelle à cloche-pied est aussi une représentation d’un héro en marche vers son accomplissement.

  • Marelle [à 10 cases]

    But 

    • Franchir toutes les étapes du jeu avant les autres joueurs.

    Nombre de joueurs

    • Illimité (généralement, une à six personnes).

    Règles

    • Sauter, selon la progression du jeu, de la ligne de départ jusqu’à la case 10, et revenir avec la roche.

    • Éviter de perdre l’équilibre et de toucher aux lignes déterminant les cases du jeu.

    • Ne pas sauter dans la case où se trouve la roche.

    • Si le joueur fait une bévue, il retourne derrière la file des joueurs et retente le même parcours en lançant la roche dans la même case.

    Déroulement

    Trois volets composent le jeu. Tout d’abord, le jeu se dessine au sol à l’aide d’une branche, d’une roche, de son pied, de craies ou d’une bombonne de peinture, selon la surface. Le parcours comporte dix cases numérotées. Le joueur trouve un caillou plat et le lance dans la case numéro un. Ensuite, il saute à deux pieds et à cloche-pied, selon la progression du tableau du jeu, de la ligne de départ jusqu’à la case 10, en évitant de toucher aux lignes et la case où se trouve la roche. Le joueur ramasse la roche au retour sans perdre l’équilibre et termine son parcours en revenant au point de départ. Les joueurs suivants font le même parcours. Ensuite, le joueur lance la roche dans la case numéro 2, refait le parcours en ramassant la roche au retour, et ainsi de suite jusqu’à la case 10.

  • Marelle course

    But

    Sauter le plus vite possible, selon la progression du jeu, jusqu’au ciel.

    Nombre de joueurs

    Illimité.

    Règles

    • Éviter de toucher aux lignes.

    • Ne pas perdre l’équilibre.

    • Réaliser le parcours le plus rapidement possible.

    Déroulement

    Les joueurs forment une file face au jeu de marelle. Ils sautent à tour de rôle pour atteindre le ciel ou la case 10 le plus vite possible. Il s’agit d’un jeu de rapidité et d’équilibre.

Saviez-vous que...

Le saut à cloche-pied pouvait être, à l’aube de l’humanité, un exercice chargé de sens. D’abord pratiqué par nécessité en cas de blessure, ensuite transformé en jeu. L’origine du jeu de la marelle provient du « chikri billa » de l’Inde ancienne. Il s’agit d’une marelle à cloche-pied sur un diagramme à sept cases, la plus élevée étant celle de la montagne. Les enfants poussent avec leur pied un palet auquel ils doivent faire traverser toutes les stations en passant par celle de la montagne. Le jeu est mentionné dans les Dialogues de Bouddha, au Ve siècle avant Jésus-Christ. Un diagramme du jeu de marelle est toujours visible dans le forum de Rome datant de cette même époque. Il a aussi été dessiné sur des sépultures en Égypte et en Grèce antique. Des textes chinois mentionnent ce jeu appelé « dragon » vers 2357 avant notre ère.

Selon Jean-Marie Lhôte (historien des jeux), c’est au 17e siècle que le jeu de marelle prend forme et il appartient à une famille de jeux imposant une contrainte corporelle : le colin-maillard qui interdit la vue, le soccer qui interdit les mains. Il s'agissait autant d'un jeu d’adultes que d’enfants au 19e siècle. Au siècle dernier, il devient un jeu principalement enfantin pratiqué surtout par les fillettes.


  • Marelle [à 7 ou à 10 cases]

    But

    • Réussir le parcours et revenir avec la roche.

    Nombre de joueurs

    • Illimité (généralement, un à six personnes).

    Règles

    • Dessiner le jeu de marelle au sol.

    • Sauter, selon la progression du jeu, de la terre jusqu’au ciel et revenir avec la roche.

    • Éviter de perdre l’équilibre et de toucher aux lignes déterminant les cases du jeu.

    • Ne pas sauter dans la case où se trouve la roche.

    • Si le joueur fait une bévue, il retourne derrière la file des joueurs pour retenter sa chance.

    Déroulement

    Trois volets composent le jeu. Tout d’abord, le jeu se dessine au sol à l’aide d’une branche, d’une roche, de son pied, de craies ou d’une bombonne de peinture, selon la surface. Le parcours comporte six ou neuf cases numérotées, plus le ciel. Le joueur trouve un caillou plat et le lance dans une case de son choix. Ensuite, il saute à cloche-pied et à deux pieds, selon la progression du tableau du jeu, de la terre jusqu’au ciel, en évitant de toucher aux lignes et la case où se trouve le palet. Le joueur revient au point de départ en suivant la progression du jeu et en ramassant la roche au passage sans perdre l’équilibre. Les joueurs s’exécutent à tour de rôle.

    Il conclut en lançant la roche au ciel où il termine son parcours.

  • Marelle spirale

    But

    • Sauter à cloche-pied jusqu’à la trente-deuxième case sans perdre l’équilibre.

    Nombre de joueurs

    • Illimité.

    Règles

    • Sauter à cloche-pied.

    • Éviter de toucher aux lignes.

    • Si un joueur met les deux pieds au sol pendant son parcours, il retourne faire la file derrière les autres joueurs. Il retente sa chance au prochain tour.

    Déroulement

    Les joueurs forment une file face au jeu de marelle. Ils sautent à tour de rôle en équilibre sur un pied pour se rendre à la dernière case, soit la case numéro 32. Si un joueur perd l’équilibre et met ses deux pieds au sol, il refait la file derrière ses camarades pour s’exercer à nouveau.

Pratique actuelle

La marelle se pratique principalement par les enfants, en plein air, dans les cours d’école et à la maison. Les enfants tracent le jeu à l’aide d’un bâton sur un couvert de terre, de gravier ou d’asphalte lorsque dessiné à la craie. De nos jours, le jeu est parfois même dessiné dans le gazon avec une bombonne de peinture en aérosol. Pour les joueurs, le plaisir de tracer le diagramme est partie prenante du jeu. Les jeunes peuvent s’amuser à décorer leur jeu de marelle en dessinant des éléments de la nature. Les cours d’école possèdent souvent des jeux de marelle peints sur l’asphalte.

Apprentissage et transmission

La marelle se transmet entre enfants et par les parents ou les grands-parents. L’apprentissage se fait par observation et imitation dès la maternelle. Une personne trace le jeu, donne les consignes aux autres et fait une démonstration. Ensuite, les nouveaux joueurs expérimentent le jeu et se font guider par leurs amis, leurs parents ou leurs grands-parents.

Et vous, sautez-vous à la marelle ?